Le Rythme

Apprendre à lire la Musique : Rythme, Tempo & Signature Rythmique:

Conseils et astuces pour débutants . Cette page ici présent se concentre cette fois-ci sur le rythme, le tempo et la mesure. Si vous souhaitez approfondir votre apprentissage de la théorie, n’hésitez pas à jeter un œil dans notre rubrique Théorie & Improvisations des exercices, des explications Etc...Téléchargeables dédiées.

Introduction

Quelle est la différence entre la mesure et le rythme ? Ou entre la mesure et le tempo ? Commençons par une brève introduction sur ce à quoi se réfèrent ces différents termes. Nous aborderons ensuite plus en détail chacun de ces concepts.

Types de mesures

Prêtez une oreille attentive à une chanson pop dont le rythme est clair (il s’agit généralement des exemples les plus simples) et vous constaterez que vous pouvez facilement compter les temps. Dans la plupart des chansons pop, il est quasiment toujours possible de découper chaque mesure en quatre, le premier temps étant accentué : UN – deux – trois – quatre, UN – deux – trois – quatre, etc. La plupart des chansons pop et rock mais aussi presque tous les morceaux de musique électroniques reposent ainsi sur un découpe en quatre temps. Plus rarement, bien que cela soit la deuxième mesure la plus fréquente en musique pop occidentale, il est possible de découper un morceau par tranches de trois temps : UN – deux – trois, UN – deux – trois, etc. Un exemple très connu de musique en trois temps est la valse. Un morceau en trois a tendance à donner une impression très cyclique au morceau, comme un effet de tournoiement, typique de la valse.

Le Tempo

Très souvent, vous remarquerez que ces différents temps qui composent chaque mesure d’un morceau peuvent être décomptés plus ou moins rapidement. Généralement plus lentement lorsqu’il s’agit d’une balade et plus rapidement lorsqu’il s’agit d’un morceau énergique. Cette valeur est appelée le tempo et est notée en battements par minute (bpm), chacun des battements correspondant à un des temps dont nous parlons plus haut.

Autrement dit, un morceau qui aurait un tempo de 60 bpm compterait soixante battements par minute, soit un battement par seconde. Un morceau à 120 bpm compte un battement toutes les demi-secondes, etc. Parfois, le tempo précis d’un morceau est spécifié sur la partition (en haut à gauche). À l’aide d’un métronome, vous pouvez vérifier à quelle vitesse cela correspond en pratique.

Rythme

Nous avons donc rapidement abordé la signature rythmique (ou la mesure) et le tempo. Alors qu’est-ce que le rythme ? Prenez la chanson Frère Jacques, par exemple. Tout d’abord, il est rapidement possible de compter quatre temps par mesure : UN, deux, trois, quatre, UN, deux, trois, quatre, etc. Comme précisé ci-dessus, il s’agit là de la mesure du morceau, qui est en quatre temps (en 4/4). Mais cette mesure n’est rien d’autre qu’une toile de fond, une grille en quelques sortes, sur laquelle vient se fixer la chanson. Tout comme le tempo (la vitesse à laquelle le morceau défile), la mesure n’est donc pas la même chose que le rythme. Le rythme correspond à la façon dont les notes s’agencent sur la grille en terme de position et de longueur. Dans Frère Jacques, encore une fois, certaines notes sont plus longues que d’autres. Aussi, toutes les notes ne sont pas toujours placées sur les mêmes temps, voire même précisément sur un temps. Elle sont très souvent placées entre les temps. C’est le compositeur qui décide du placement et de la durée des notes (en plus de leur hauteur). En notation musicale, des symboles précis sont employés afin de traduire la longueur des notes.

Notes et Silences

Vous trouverez ci-dessous les longueurs de note les plus communes : la ronde, la blanche, la noire et la croche. Comme vous pouvez le constater, une ronde dure deux fois plus longtemps qu’une blanche. De la même façon, une noire dure deux fois plus longtemps qu’une croche, etc.

Mais combien de temps dure une note ? En principe, c’est le musicien ou le compositeur qui décide. Gardez simplement en tête que si vous jouez une ronde qui dure deux secondes, alors vous devrez jouer une blanche qui dure une seconde. La noire durera alors une demi-seconde et ainsi de suite. Plus vous jouez rapidement (donc sur un tempo élevé), plus les notes sont courtes.

Notes :

• Parfois, vous trouverez un point situé à droite d’une note de musique (vous en trouverez des exemples dans l’image suivante). Ce point signifie que la durée de la note augmente de moitié. Sa durée est multipliée par 1,5.

Une noire pointée = une noire plus la moitié de sa durée, soit : une noire + une coche.

Autre exemple : une blanche pointée vaut une blanche + une noire.

• Il existe également des seizièmes notes (les doubles-croches), des notes valant un tiers de temps (les triolets), etc.

• Pour une lecture plus simple, les notes plus courtes que la noire, comme les croches, sont souvent regroupées par paquets. Elles sont alors reliées entre elles via une barre horizontale qui relie la hampe de chacune des notes.

Notes :

• Parfois, vous trouverez un point situé à droite d’une note de musique (vous en trouverez des exemples dans l’image suivante). Ce point signifie que la durée de la note augmente de moitié.

Sa durée est multipliée par 1,5.

Une noire pointée = une noire plus la moitié de sa durée, soit : une noire + une coche.

Autre exemple : une blanche pointée vaut une blanche + une noire.

Il existe également des seizièmes notes (les doubles-croches), des notes valant un tiers de temps (les triolets), etc.

Pour une lecture plus simple, les notes plus courtes que la noire, comme les croches, sont souvent regroupées par paquets. Elles sont alors reliées entre elles via une barre horizontale qui relie la hampe de chacune des notes.

Types de mesures:

Les types de mesures (ou signatures rythmiques) les plus répandues sont, nous l’avons dit,

les mesures en 4/4 (quatre temps), et les mesures en 3/4 (trois temps)

– dans une moindre mesure, celles en 6/8 (six demi-temps). Attention : il ne s’agit pas de fractions mathématiques. Cette notation répond à une logique différente mais facile à comprendre.

Gardez en tête que le nombre qui suit la barre correspond au type de note découpant la mesure et que le nombre qui est situé avant la barre correspond au nombre de ce type de note compris dans la mesure. Dans ce système, gardez comme point de référence qu’un 4 après la barre correspond à une noire (un quart de ronde, en pratique). Ainsi, une mesure en 4/4 correspond à quatre notes d’un quart de ronde, soit quatre noires. De la même façon, une mesure en 3/4 correspond à une mesure de trois noires et une mesure en 6/8 correspond à une mesure de six croches.

3/4, mesure à trois temps :

Le second chiffre : le 4 correspond à la noire.

Le premier chiffre : le 3 correspond au nombre de noires contenues dans la mesure.

On compte : Un, deux, trois, Un, deux, trois, etc.

4/4, mesure à 4 temps :

Le second chiffre : le 4 correspond à la noire.

Le premier chiffre : le 4 correspond au nombre de noires contenues dans la mesure.

On Compte : Un, deux, trois, quatre, Un, deux, trois, quatre, etc.

6/8, mesure à 6 demi-temps :

Le second chiffre : le 8 correspond à la croche.

Le premier chiffre : le 6 correspond au nombre de croches contenues dans la mesure.

On compte : Un, deux, trois, quatre, cinq, six, Un, deux, trois, quatre, cinq, six, etc (deux fois plus rapidement qu’une mesure en */4 à tempo égal).

Notes :

• La mesure est toujours indiquée au début d’une partition de musique (à côté de la clé).

• La fin d’une mesure est indiquée par une ligne verticale sur toute la hauteur de la portée. En savoir plus sur la différence entre 6/8 et 3/4

Vous connaissez très probablement la chanson We Are The Champions de Queen. Écoutez-la à nouveau et vous constaterez qu’il est très facile d’être tenté de compter des groupes de trois notes (Un, deux, trois, Un, deux, trois, etc). Ceci peut amener à penser qu’il s’agit d’un morceau en 3/4 ! Pourtant, lorsque l’on écoute le titre attentivement, on constate que l’accent n’est pas mis une fois tous les trois temps, mais une fois tous les six temps. En somme, la boucle harmonique autour de groupes de six temps constitue une différence subtile avec le 3/4 mais une différence néanmoins.

Alors pourquoi pas 6/4 ?

Pourquoi un 6/8 n’est-il pas appelé simplement un 6/4 ? En effet, peu importe : 6/4, 6/8, 6/2, au fond, on peut être tenté de penser que c’est la même chose. Comme nous l’avons déjà expliqué plus haut, les valeurs de note n’ont rien à voir avec la vitesse du morceau. Selon le tempo choisi (donc le nombre de battements par minute), une note peut être longue ou courte. En d’autres termes : dans un tempo très lent, une croche peut avoir la même durée « réelle » qu’une noire dans un tempo rapide. Néanmoins, nous notons que We Are the Champions est bien notée en 6/8. Il s‘agit simplement d’une question de pulsation, qui dans le cas d’un 6/8 en compte deux par mesure, soit deux pulsations équivalent à trois croches, soit une noire pointée. Il est ainsi courant de diviser une mesure en 6/8 en deux groupes de trois, puis de la compter en deux pulsations : 1 (* *) 2 (* *), 1 (* *) 2 (* *), etc. On parle de pulsation ternaire.

Des exemples:

Voici quelques mélodies qui sont chacune dans une signature temporelle différente. Jetez un coup d’œil à la première mesure de la première mélodie. Additionnez les valeurs de note de cette mesure et vous obtenez une longueur de trois noires. Cela s’applique naturellement aussi à toute autre signature. Dans une mesure à quatre temps, la somme des notes est toujours de quatre noires par mesure, etc.

En pratique

Essayez de taper le rythme suivant avec un stylo sur la table, par exemple. Il peut être utile d’allumer un métronome (à un rythme lent). Vous pouvez acheter un métronome à part entière ou installer une application de métronome sur votre smartphone ou votre tablette. Dans tous les cas, rappelez-vous : dans une mesure en 4/4, chaque noire correspond à un clic du métronome.

C’est le bon rythme :

Métronome :  clic       clic      clic       clic

Rythme :          clic        clic        clicclic   clicclic

Vous voulez aller plus loin ? Tapez « partitions de musique » dans Google et vous trouverez plus qu’assez de matériel pour pratiquer. Choisissez de préférence des partitions de chansons simples que vous ne connaissez pas encore. Bien sûr, vous pouvez également commencer avec une méthode de musique. Il existe également des recueils pour débutants dans lesquels apprendre à lire des notes est expliqué étape par étape.

Autre accessoire pratique : un pupitre qui vous permettra de placer vos partitions devant vous lorsque vous jouez.

La signature rythmique

Introduction

Sur les tablatures, ou plus précisément les partitions, figure à côté de la clé de SOL, 2 chiffres formant une fraction. Ces chiffres forment ce que l’on appelle une signature rythmique. Elle sert à déterminer l’unité de temps de référence du morceau ainsi que le nombre d’unités par mesure. Ainsi, la signification de ces chiffres est la suivante : Le numérateur correspond au nombre d’unités de temps qu’on souhaite retrouver dans chaque mesure. Si on prend comme unité de temps la noire et qu’on souhaite la retrouver 3 fois par mesure, il faut mettre 3 au numérateur, il y aura alors 3 unités de temps de type « noire ».

Le dénominateur désigne la note sur laquelle sera fondé le rythme (l’unité de temps).

Chaque note porte un numéro :

Note Numéro

  • Ronde 1
  • Blanche 2
  • Noire 4
  • Croche 8

Par exemple, si on prend la noire comme note rythmique de référence, cette dernière correspondra donc à 1 temps, la blanche à 2 temps, la croche à ½ temps, etc. En revanche, si on prenait la croche comme note rythmique de référence, la donne change :

Si l’unité de temps est la croche, cela aura pour conséquence qu’une croche = 1 temps.

Le reste suit :

1 noire = 2 temps, 1 double-croche = ½ temps, etc.

En clair, le numérateur désigne le nombre d’unité de temps qu’on veut retrouver par mesure et le dénominateur désigne l’unité de temps en question.

Voici donc à quoi correspond la signature rythmique. Ceci n’était que l’introduction, car si les signatures rythmiques les plus courantes sont des mesures à 2, 3 ou 4 temps :

2/4; 3/4; 4/4;

on trouve des cas plus complexes mais qui n’en sont pas moins intéressant.

Le Rythme Binaire

On dit qu’un rythme est binaire lorsque le temps peut être divisé par 2 de manière naturelle, ou par un multiple de ce dernier (ainsi la croche est une noire dont le temps est divisé par 2, la double-croche par 4, etc). On peut reprendre le tableau vu plus haut pour support. En règle commune, la note de référence sera la noire (4). On aura donc ce genre de schéma possible : Chaque mesure est composée de 4 unités de temps (numérateur) et la note rythmique de référence est bien la noire (dénominateur).

A noter qu’en binaire, par opposition au ternaire, les notes suivantes n’auront pas la même représentation rythmique. Il en est ainsi notamment pour les notes pointées (mais pas que) :

  • 1 noire pointée = 1 temps + ½ temps
  •  1 blanche pointée = 2 temps + 1 temps
  •  1 croche pointée = ½ temps + ¼ temps, etc.
Ainsi, en guise d’exemple, voici comment se traduit visuellement des mesures à 2, 3 ou 4 temps :

A 2 temps : A 3 temps : A 4 temps :

(Bravo pour ceux qui reconnaissent le morceau pour cet exemple☺ )

On peut bien évidemment déroger à ces règles communes. Nous pouvons trouver des signatures rythmiques atypiques telles que 2/8.

Ceci signifie que l’on souhaite 2 unités de temps par mesure (numérateur) avec pour note rythmique de référence la croche. On aura donc 1 croche = 1 unité de temps, donc 2 croches par mesure :

On peut imaginer toute sorte de possibilités :

Numérateur = 3. On veut donc 3 unités de temps.

Dénominateur = 2. On souhaite prendre pour note de référence la blanche.

C’est pourquoi dans la première mesure, il peut paraître surprenant de voir 3 blanches combler 1 seule mesure. Si la mesure avait été à 4 temps, ça n’aurait pas été possible, il y aurait eu 2 temps de trop.

Mais étant donné qu’on a mis « 3 » au numérateur, qui indique qu’une mesure = 3 unités de temps et « 2 » au dénominateur qui indique que la blanche est la note rythmique de référence, cette opération est possible. Notez aussi le schéma qu’adoptent les notes dans la seconde mesure.

Certes la note de base est la blanche, mais rien ne nous empêche de mettre des notes à durées différentes. Seulement, peut importe le type de note qu’on mettra, la durée de base reste la blanche.

Dans cet exemple, une blanche vaut 2 temps, mais au sens de durée. C’est une confusion : le nombre au numérateur ne désigne pas le nombre de temps en durée dans la mesure mais le nombre d’unités de temps. Pour le carré vert on a donc 4 croches = 4 * ½ temps = 2 temps (une blanche)

Pour le carré orange on a 2 croches + 4 doubles-croches = (2 * ½ temps) + (4 * ¼ temps) donc l’équivalent d’une blanche). Enfin pour le carré bleu on a 8 doubles-croches = 8 * ¼ temps = 1 blanche.

Les notes formant l’unité de temps sont liées les unes aux autres et lorsqu’une l’unité de temps est remplie, la suivante commence en se détachant de la précédente.

Le Rythme Ternaire

Par opposition au rythme binaire, ce type de rythme se rencontre lorsque le nombre de temps peut se diviser en 3 naturellement.

Cependant, ce rythme a une caractéristique qui lui est propre, et que l’on retrouve beaucoup dans le style jazz. C’est la faculté de jouer 2 notes par temps alors que le rythme est ternaire.

Au niveau sonore, on le remarque par la durée plus longue de la première croche par rapport à la seconde. On a alors l’impression de jouer une noire puis une croche, cependant sur la tablature, l’affichage ne sera pas le même : Le signe apparent sur la tablature lorsqu’on rencontre ce type de rythme est celui encerclé en rouge. Prenez votre guitare et jouez ce riff, très classique mais qui permet de bien cerner la chose.

En rythme ternaire on ne parle plus de mesure simple mais de mesure composée. Ainsi on remarque quelques différences entre les 2 types :

Le dénominateur ne représente plus 1 unité de temps mais le tiers d’une unité de temps. On peut regrouper les combinaisons dans un tableau :

Note Dénominateur Equivaut à

  • Blanche 2 1/3 du temps
  • Noire 4
  • Croche 8

Par effet domino, le numérateur représentera alors 3 fois la note affichée au dénominateur. Prenons par exemple une signature type 9/8. Considérons qu’une unité de temps = 1 noire pointée.

Le chiffre « 8 » indique que la note rythmique de référence est la croche. Dans ce cas, la croche représente 1/3 du temps. Donc pour remplir une unité de temps, il faut 3 croches. Or, on a vu précédemment que le chiffre du numérateur représentait 3 fois le nombre de note qu’il faut pour remplir une unité de temps. On a donc bien 3 notes par unité de temps * 3 unité = 9 croches (soit 3 noires pointées : voir plus bas). Notre signature est justifiée. Visuellement ça donne ça :

Le signe apparent sur la tablature lorsqu’on rencontre ce type de rythme est celui encerclé en rouge. Prenez votre guitare et jouez ce riff, très classique mais qui permet de bien cerner la chose.

En rythme ternaire on ne parle plus de mesure simple mais de mesure composée. Ainsi on remarque quelques différences entre les 2 types :

Le dénominateur ne représente plus 1 unité de temps mais le tiers d’une unité de temps. On peut regrouper les combinaisons dans un tableau :

Note Equivaut à Total des temps Equivaut à Temps en mode ternaire

  • Blanche pointée 1 blanche
  • 1 noire 3 2 noires pointées
  • (2 * 1.5 = 3) 2
  • Ronde pointée 1 ronde
  • 1 blanche 6 2 blanches pointées
  • (2 * 3 = 6) 4

On peut étendre ce raisonnement, comme pour le mode binaire, à des mesures à 2 ou 3 temps (l’unité de temps est toujours la noire pointée) :

La première mesure est alors en 2 temps : « 8 » indique une croche comme note de référence (1/3 de l’unité) « 6 » indique le triple d’unité de temps (2 noires pointées)

La seconde mesure est à 4 temps : « 8 » indique une croche comme note de référence (1/3 de l’unité) « 12 » indique le nombre d’unité de temps : 1 croche = ⅓ temps donc 3 croche = 1 unité de temps (soit une noire pointée) ; 4 Noires pointées * 3 = 12 croches.

Pour compléter le sujet sur l’équivalence des notes en binaire sur le mode ternaire, voici un tableau récapitulatif dans le cas où on prend la noire pointée comme référence de temps : 1 Noire pointée = 3/3 !

Note en binaire Temps en binaire Temps en ternaire

  • Ronde 4 8/3
  • Blanche 2 4/3
  • Noire 1 2/3
  • Croche 1/2 1/3
  • Double-croche 1/4 1/6
  • Blanche pointée 3 2
  • Noire pointée 1 + 1/2 1
  • Croche pointée 1/2 + 1/4 1/2

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Dans les outils et accessoires indispensables quand on débute à la guitare, on trouve, notamment, le médiator de guitare. Nous allons voir dans cet article qu’est-ce qu’un médiator et les différentes types qu’il existe. Nous répondrons ainsi à vos questions sur comment choisir un médiator. Mais également, nous aborderons la bonne tenue pour jouer correctement.

C’EST QUOI UN MEDIATOR DE GUITARE ? Le médiator a plusieurs noms, formes et matières. selon que vous habitiez tel ou tel endroit, vous l’appellerez médiator, plectre, onglet, ou encore pick. Quel que soit le nom qu’il porte, le médiator sert à pincer et / ou gratter les cordes de votre guitare préférée. Généralement de forme triangulaire, il est le plus souvent fabriqué en matière plastique, mais on peut en trouver en métal, bois, os, corne, etc.

Comment bien choisir son mediator ?

D’abord, il faut garder à l’esprit qu’il n’existe pas un seul médiator universel qui donnerait satisfaction à tout le monde. Chaque guitariste va choisir le mediator qui lui convient le mieux dans une configuration précise. C’est généralement en en essayant beaucoup que chacun trouve son préféré. Cependant, pour vous aider à orienter vos recherches, je vais vous donner quelques règles de base.

Quelle épaisseur choisir ?

L’épaisseur est le critère le plus important. Elle va déterminer la capacité du mediator à se déformer au contact des cordes. Il existe, pour résumer, cinq catégories de médiators, en terme d’épaisseur, allant du médiator de guitare souple, dit Extra Light (épaisseur 0.44 mm environ), très apprécié de la plupart des guitaristes rythmiques débutants et les amateurs de funk, passant par le Light, le Medium, le Heavy, allant jusqu’au médiator super épais, dit Extra-Heavy (épaisseur d’environ 1.50 mm), pour les solistes les plus fous. Retenez cette règle : Plus un médiator est fin, plus il est pratique en rythmique, et pour les sons clairs et doux. Mais attention, car plus il est fin, et plus il est fragile. Il est indiqué pour le jeu sur guitare acoustique notamment. Pour jouer des accords, il faudra un mediator pas trop épais et pour jouer un solo ou jouer très vite, il faudra un mediator plus épais. Plus un médiator est épais, plus il est dédié à la vitesse, et à la précision, et aux rythmiques incisives. Il est indiqué pour le jeu sur guitare électrique, rock au metal le plus chevelu et extrême. Plus le mediator est épais, moins il se déformera et plus il faudra de force pour gratter les cordes. En revanche, il sera plus précis et dynamique.

COMMENT BIEN TENIR UN MEDIATEUR ?

il te faut savoir que le médiator se tient entre le pouce et l’index (replié), et que l’on se sert de la pointe pour venir gratter, ou pincer la corde que l’on veut jouer. Cependant, lorsque l’on apprend à jouer de la guitare, il convient de se concentrer sur le fait qu’il existe deux façons basiques d’utiliser un médiator : Le jeu en aller simple: attaquer la note, ou bien l’accord, avec le médiator, en un mouvement allant du haut vers le bas, Le jeu en aller-retour: attaquer la note, ou bien l’accord, avec le médiator, en un mouvement allant du haut vers le bas, puis en un mouvement allant du bas vers le haut, et ainsi de suite. Pour info, le jeu en aller-retour permet au guitariste de gagner en vélocité et en fluidité, lui ouvrant ainsi les portes de ce que l’on appelle le shred, voire, pourquoi pas, avec quelque peu de pratique, le sweeping !

Coups de médiator vers le haut / bas:

Le sens d’attaque au médiator est souvent représenté sur la tablature pour faciliter sa lecture. Les coups vers le bas sont représentés par une arche tandis que les coups de médiator vers le haut sont représentés par un crochet vers le bas.

AVANTAGES DE L’UTILISATION D’UN MEDIATOR

Le médiator est à conseiller à tout guitariste débutant qui se respecte. En effet, il permet de gagner en puissance, permettant d’accroître la vibration de la corde. Il a ceci de très différent avec le jeu dit « aux doigts », qu’il n’étouffe pas la corde jouée, car il n’y a pas de contact avec la peau du doigt. Il permet également au guitariste, après un peu de pratique et d’entraînement, de se concentrer sur son manche de guitare, et donc à gagner en efficacité et en précision d’exécution. On peut utiliser le médiator aussi bien pour le jeu en accords que pour le jeu en arpège, (cela demande cependant un peu de pratique, et pas mal de patience).

INCONVENIENTS DE L’UTILISATION D’UN MEDIATOR

Il faut bien le dire, et j’ose le faire ici, le médiator, c’est un tout petit machin, et parfois, c’est bien là le problème ! En effet, le guitariste débutant, et même le chevronné, passe une bonne partie de son temps à chercher le petit triangle magique ! Souvent caché au fond d’une poche, au milieu des pièces du porte-monnaie, ou pire encore, dans la caisse de sa guitare classique ou folk. Il génère bien souvent des crises de nerf difficilement contrôlables, même pour les plus zen d’entre nous. Et quand enfin le médiator fait sa réapparition, le guitariste se rue dessus, le saisis, et se venge, jouant le plus rapidement possible pour expulser sa frustration ! C’est ainsi que naquit le shred ! Plus sérieusement, il n’existe à proprement parler pas réellement d’inconvénients à utiliser un médiator. C’est même vivement conseillé, surtout lorsque l’on débute la guitare.
EN CONCLUSION
Malgré tout l’éventail de choix disponible dans vos magasins de musique, ou sur internet, il n’existe pas de médiator parfait. Le médiator utilisé par votre guitariste préféré peut vous aider à choisir le vôtre, mais privilégiez surtout et avant tout les sensations, vos sensations ! Comme dit l’adage, « c’est en forgeant que l’on devient forgeron », n’hésitez donc pas à tester divers modèles et épaisseurs, et sans nul doute qu’un jour, vous trouverez médiator à votre main ! Enfin, rien ne vous empêche d’avoir plusieurs types de médiators suivant les types de jeu voulu (rythmique, solo, arpèges, etc.). Bien au contraire, c’est même une très bonne chose à faire. Voilà, vous savez maintenant tout ce qu’il faut savoir sur ce petit objet incontournable dans votre apprentissage de la guitare.

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Les Arpèges à la Guitare :

Vous êtes plutôt jeu en accords ou jeu en arpèges ?

Vous pouvez télécharger la fiche PDF ARPEGES Majeurs & mineurs (ecole-de-guitare-vannes.fr)

Pourquoi pas les deux ? Les arpèges on y pense pas toujours, surtout quand on est guitariste débutant et que l'on apprend la guitare.

Pourtant, c’est un très bon moyen de changer l’interprétation d’une grille ou d'une rythmique d’accords. Ca permet de varier les goûts et les couleurs.

On recense dans le répertoire guitaristique de nombreux morceaux légendaires qui utilisent cette technique
  • Stairway to Heaven de Led Zeppelin
  • Simple Man de Lynyrd Skynyrd
  • Nothing Else Matters de Metallica
  • Still Loving You de Scorpions
  • Behind Blue Eyes de The Who
Définition de l’arpège

Une définition simple de l’arpège consiste à dire qu’il s’agit de notes jouées successivement et qui forment un accord lorsqu’on les additionne ensemble.

La guitare est un instrument polyphonique.

En tant que guitariste, on a la possibilité de jouer plusieurs notes d’un coup pour former un accord plaqué ou de jouer les notes successivement pour faire un accord arpégé.

Accord de Mi mineur joué de 2 manières différentes à la guitare

C’est le cas d’autres instruments (piano, harpe...) mais pas de tous les instruments (flute, trombone…). 

Le fingerstyle, c’est quoi ? Tout comme le jeu en accord, le fingerstyle est une technique de jeu à part entière. Le principe reste simple : les doigts de la main droite joueront plusieurs notes de manière désynchronisée. Le pouce quant à lui s’occupera des basses. Le but ultime du fingerstyle est de reproduire une musique entière (basse + mélodie) à l’aide de sa guitare. Si vous débutez en guitare, ne vous inquiétez pas. Vous pourrez vous attaquer à cette technique très rapidement. Elle vous permettra même de progresser dans d’autres styles de jeux.

Jouer des arpèges aux doigts

AVANTAGES
  • Son doux et suave (sans ongles)
  • Plus simple pour jouer plusieurs cordes simultanément
  • Plus adapté pour introduire des effets percussifs
  • Moins de limites sur la vitesse de jeu (surtout pour les motifs avec sauts de cordes)
INCONVENIENTS
  • Son moins claquant qu’au médiator (sans ongles)
  • Plus difficile de mettre une grosse attaque
  • Demande de s'habituer à une nouvelle position au niveau de la main droite (pour les droitiers)
  • Plus difficile de jouer en palm mute (son étouffé)
Note : ces avantages/inconvénients sont assez personnels. Je ne prétends pas que tous les guitaristes aient le même avis. Je vous présente ma vision des choses. S’il manque des choses, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Technique de jeu

Doigts utilisés par corde en picking Technique picking Largement popularisée par Marcel Dadi, la technique picking consiste à distribuer à chaque doigt des cordes bien précises dans l’exécution des arpèges. Ainsi :
  • le pouce se charge des 3 cordes les plus graves : Mi, La, Ré
  • l’index pince la corde de Sol
  • le majeur joue la corde de Si
  • l’annulaire joue la corde de Mi aigu
Il s’agit d’une technique très adapté au jeu picking du même nom qui est voisin du jeu en arpège traditionnel mais qui a ses particularités dans les motifs joués au niveau de la main droite. Je n’aborderai pas dans le détail la technique picking ici, ça mériterait un article à part entière. La distribution des cordes stricte du picking est un super point de départ pour jouer en arpèges. Maintenant, la distribution des cordes graves peut poser problème si vous devez jouer des enchainements rapides sur les cordes graves : Dans cet exemple, est-ce pertinent de respecter à la lettre la technique picking ou jouant tout au pouce ? Dans ce cas de figure, il vous faudra peut être oublier la règle principale pour trouver une bonne combinaison de jeu à la main droite. Les règles sont juste un point de départ, un référentiel pour vous aider.  En fonction des situations et des plans vous serez amené à les enfreindre pour exécuter des arpèges. En parallèle de la technique picking, on retrouve d’autres techniques :
  • le jeu à 5 doigts(ajout de l’auriculaire)
  • le jeu à 3 doigts(le meilleur représentant de cette technique est peut-être Mark Knopfler de Dire Straits qui utilise principalement le pouce, l’index et le majeur pour jouer des arpèges mais aussi des riffs et des solos)
  • le jeu à l’onglet (même principe que le picking traditionnel avec un onglet sur le pouce)
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